mardi 4 février 2014

Approche méthodologique



Comme les échéances d’un référendum sur une fusion éventuelle approchent, un certain nombre de personnes a voulu se faire ses propres idées du contexte (en dehors des discours officiels), des enjeux, des avantages/désavantages et autres aspects concernant une fusion potentielle avec les communes de Larochette et de Nommern. Jusqu’à présent, les informations officielles concernant la fusion ont été plutôt pauvres (il se pose toujours la question à partir de quel moment une participation des citoyens est opportune), même si les conseils communaux des 3 communes travaillent depuis des années sur le projet. L’enquête de 2009 avait fait état d’un constat plutôt mitigé sur l’opportunité d’une fusion, sachant que ce sondage s’était fait en quelque sorte à froid puisqu’aucun scénario/modèle d’une commune de fusion n’avait été présenté avant la réalisation de celui-ci.

Une fusion est un phénomène très complexe et ce n’est pas pour rien que des périodes de transition de 12 ans peuvent être prévues par la loi. Néanmoins, afin de pas avoir ultérieurement des surprises due à une approche préparatoire éventuellement trop sommaire, les aspects concernés par une fusion doivent être analysés dans la mesure du possible jusque dans leurs derniers retranchements, sachant qu’il s’agit toujours de scénarios/modèles probables qui connaîtront sûrement ultérieurement maintes modifications dans la démarche pratique. Néanmoins, cette approche devrait permettre de se faire au moins une idée sur l’orientation possible des choses.

La démarche doit être un mélange judicieux entre la théorie et la pratique afin d’éviter la situation suivante :

Ce groupe n’est pas un groupe clos, mais est ouvert à toute personne intéressée. Chacun peut à tout moment y participer, mais aussi se retirer pour des raisons personnelles ou parce qu’il n’est pas d’accord avec la démarche.

Le présent blog a été créé afin de rendre les débats et résultats publics. Cependant, aucun contenu n’est considéré comme figé du moment qu’il est publié. Au contraire, l’idée est de considérer chaque document comme un document-martyre étant à la disposition de tous les contributeurs qui sont sollicités de le critiquer, le compléter, d’y ajouter des informations, de rendre attentif à des raisonnements illogiques ou bizarres, etc.
Le groupe propose de constituer comme base de travail une « carte conceptuelle structurée » comprenant toutes les notions, concepts  et autres aspects pertinents dans le cadre des discussions et de travaux préparatoires portant sur une fusion potentielle.

Le site devrait donc permettre une « collaboration électronique » dans le cadre du présent blog. Cependant  des réunions de travail seront également prévues si le travail collaboratif électronique trouve ses limites. En effet, le travail collaboratif électronique permet dans une certaine mesure de contourner les contraintes de temps et de lieu (même avantages que les emails), sachant que cette manière de travailler n’apporte pas toujours ses fruits dans certaines phases, comme par exemple dans des brainstorming d’initialisation ou dans l’élaboration de conclusions.

Nous insistons sur l’idée que le présent groupe n’est pas un groupe d’opposition à une fusion, mais qu’il vise simplement à rassembler un maximum d’informations, d’avis, de prises de position et autres aspects.

Le groupe espère aussi que les futurs travaux permettront d’éviter des débats trop émotionnels qui, s’ils vont trop loin, vont fermer la porte à de futures collaborations constructives.

Il veut dégager, sur base des informations et de leur interprétation, aussi bien des arguments favorables que défavorables à une fusion et est entièrement basé sur un travail volontaire des participants.

Les travaux, dans une logique de bottom-up, doivent être considérés comme complémentaires aux démarches officielles des instances publiques.

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